La localité de TOUROU dans le département de Mayo Tsanaga pleur leurs frères membres de comité de vigilance tombés les armes à la main.
La situation sécuritaire dans le Mayo-Tsanaga chaque jour un peu plus, devient préoccupante. Les Arrondissements de Mayo Moskota, la zone frontalière au Nigeria dans l’Arrondissement de Mokolo et certains villages de l’Arrondissement de Koza font l’objet d’attaques régulières de la secte obscurantiste Boko Haram. A ce jour, dans le seul Arrondissement de Mayo-Moskota pour prendre ce cas, 21 villages ont été totalement vidés de leurs populations. Les villages constituent aujourd’hui une zone fantôme déserte à cause de l’insécurité.
Dans ces localités touchées, ce sont des milliers des personnes ont trouver la mort à la quelles 16 membres de comité de vigilance tous chef de famille ont été tués à Tourou localité situé à 48 km du centre ville de Mokolo.
“Nous sommes au nombre de 196 membres de comité de vigilance et nous venons de perdre 16 de nos membres. Boko Haram ont changer leur mode opératoire dans le passé pendant la saison pluvieuse ils n’attaquait pas nous pouvons resté 2 a 3 mois sans êtres attaqués, mais cette années c’est le pire Boko Haram n’a pas lâcher ils viennent en grand nombres lourdement armée.”
ZIGLA, Président de Comité de Vigilance
La situation ne semble pas s’améliorer de jour en jour. Les parents craint beaucoup envoyé leurs enfants a l’école le 5 octobre prochaine. 7 enfants enlevés le plus âgé à 10 ans et le benjamin 7ans pas de leurs nouvelles depuis cette disparition tragique causé par les combattants djihadistes de la secte Boko Haram.
“Je suis dépassé sa fait déjà 2 ans qu’ils ont enlevé mon enfant de 7 ans a ce jour il aura exactement 9 ans si jamais il est en vie. Moi et sa maman avons perdu sommeil. Moi je tient le coup mais sa maman non vous même connaissiez comment sont les femmes.”
GAÏBAÏ JEAN, Père d’un enfant enlevé
Il sera difficile très difficile de voir les parents laisser leurs progénitures reprendre le chemin de l’école. Beaucoup estiment que l’un des cibles phares des Boko Haram c’est l’école comme son nom l’indique.
Boko Haram en langue locale haoussa veut dire “l’école est interdit“.
“Même les postes avancées de l’armée a été détruites par ces combattants Boko Haram donc pour nous les parents ont peut pas envoyé nos enfants dans la mort.”
GUEDJEO JACQUES, Parent et habitant de TOUROU
Dans l’urgence les fils et filles du Département du Mayo-Tsanaga ont décidé de mener les actions suivantes de lancer une opération de mobilisation des dons (en nature et en espèce) en faveur des populations. Cette opération a été baptisée « Opération Solidarité envers les victimes de Boko Haram et le soutient au membre de comité de vigilance qui paye déjà un lourd tribu dans le Mayo-Tsanaga.
25 millions FCFA et d’importants dons en nature constitués de céréales et de dons vestimentaires divers a été mobilisé en faveurs des arrondissements de Mokolo, mayo Moskota et Koza.
“Nous ne pouvons pas resté indifférent nous sommes obligés d’apporter notre appuis pour accompagné nos frères et soeurs qui traverse les moments difficiles.”
VANDI JOSEPH Président d’Organisation Opération Solidarité
Les dons en nature collectés sont constitués essentiellement de 85 sacs de céréales, 65 sacs de riz, a cela s’ajoute les matérielles remis aux membres de comité de vigilance il s’agit entre autre des torches, téléphones , chaussures et blosons.
“Certes nous avons reçu les éons venant de nos élites mais nous attendons aussi beaucoup du Gouvernement parce que nous avons abandonné nos travaux champêtres avec quoi allons nourrie nos enfants monsieur le journaliste?”
DJAKAYA PAUL, Membre Comité de Vigilance
Tout ces dons vient a coup sur redynamiser les actions de nos valeureux et courageux membres de comité de vigilance qui ont accepter volontairement accompagné les forces de défense et de sécurité dans cette lutte acharnés des Boko Haram.