Le nouveau prix a été arrêté lors d’une réunion qui s’est tenue hier lundi entre le gouvernement, syndicats, et des associations des droits de défense des consommateurs
Le prix du taxi vient d’augmenter de 50 FCFA. La décision a été prise hier 19 février 2024, à Yaoundé lors une concertation importante s’est déroulée sous la houlette du Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga, les présidents des principales organisations socioprofessionnelles du secteur des transports urbain et périurbain, et les Associations de défense des droits des consommateurs ont répondu à l’appel. Cette concertation, élargie aux Ministères du Travail et de la Sécurité Sociale, des Transports et de l’Eau et de l’Energie, ainsi qu’à la CSPH, s’inscrit dans la lignée des mesures prises suite à la récente augmentation des prix des produits pétroliers.
Parmi les résolutions actées et encore en attente de formalisation par un arrêté du Premier Ministre, figurent des tarifs de transport urbain par taxi qui passe de 300 à 350 FCFA pour le ramassage de jour. Pour le ramassage de nuit, le tarif passe à 400 FCFA. On note également une tarification de 16 F/km pour le transport interurbain. En attendant, les tarifs en vigueur restent ceux pratiqués jusqu’à présent.
Cette réunion est la suite des mesures d’accompagnement annoncée par le gouvernement à la suite de la récente augmentation des prix du carburant. Les discussions ont porté sur des mesures complémentaires visant à préserver la viabilité des activités des secteurs concernés et les intérêts des usagers et des consommateurs. Les échanges, empreints d’un esprit constructif, ont débouché sur la prise en compte des doléances des syndicats et des associations de défense des droits des consommateurs.
L’augmentation des prix du transport actée, il faudra s’attendre à une inflation généralisée de tous les produits et services. D’après le rapport sur l’évolution de l’inflation en 2023 et perspectives pour 2024, publié le 13 février 2024 par l’Institut national de la statistique (INS), le taux d’inflation devrait se maintenir aux alentours de 7% en 2024. Il représentera toujours plus du double de la limite du seuil de 3% fixé par la Cemac dans son dispositif de surveillance multilatérale. Cette projection est de loin plus pessimiste que celle du gouvernement qui prévoit, dans la loi de finances 2024, un repli à 4% de l’inflation au cours de cette année contre 7,4% en 2023.
Cette prévision, explique l’INS, résulte de « l’augmentation des prix des produits locaux en tenant compte du réajustement de 15% des prix à la pompe à compter du 3 février 2024 et des incertitudes géopolitiques, particulièrement les tensions persistantes au Proche-Orient deux ans après le début du conflit russo-ukrainien ». En effet, note le statisticien national, l’augmentation des prix des carburants (super et gasoil) va entrainer une répercussion directe ou indirecte sur les autres prix, notamment ceux du transport, des produits vivriers et des produits manufacturiers.
Albert Atangana
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