Des camions de transport de marchandises sur les routes du Cameroun. Crédit photo: Ada Mbita.
La correspondance adressée au président de la République le 17 mars dernier recense pas moins de 14 points qui constituent la trame du malaise des transporteurs routiers de marchandises au Cameroun.
Le premier grieff cité, c’est le défaut de signature du contrat type de transport des produits pétroliers. Négocié depuis 2019 le texte censé revaloriser les prix en tenant compte de la délicatesse des produits transportés n’est pas signé. ” Nous avons demandé à la CSPH ( Caisse de stabilisation des prix des Hydrocarbures, Ndlr), on nous dit que le texte est prêt. Qu’il a même déjà été traduit mais que c’est au premier Ministère” se désole Raymond MOUNGANG le président régional du syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun branche du littoral.
De façon plus globale, le transport des marchandises est l’un des parents pauvres de la filière à en croire les syndicats. Sur ces dernières années, la baisse des prix sur divers axes s’est généralisé au détriment des transporteurs. ” Mais les prix des pièces détachées, et des camions n’ont fait que grimper” constate Raymond MOUNGANG
Les syndicats prennent le cas des axes Douala- Ngaoundére où la tonne de marchandises transportée revenait à 70 mille FCFA. On en est à 30 mille aujourd’hui, 60 mille sur Kousseri loin des 100 mille d’il y a quelques années. Le gouvernement doit absolument jouer son rôle de régulateur, demande les syndicats
Des transporteurs dépités et des chauffeurs abusés. Tous lèvent leurs voix contre la multiplication des postes de contrôles sur divers axes routiers. Des équipes des forces de l’ordre aux missions questionnables par endroit à en croire les syndicats. On vous demande les pièces vous avez toutes les pièces mais si tu ne dépose pas l’argent on te dit que tu manques de respect aux autorités” relate OUMAROU SAHABO le président du syndicat national des chauffeurs du Cameroun
Autre malaise, celui lié à l’absence des balises GPS. L’outil technique fait défaut de façon régulière et entraîne des pertes en temps et en argent pour les acteurs. Tout comme la démultiplication des postes de pesage et les fluctuations récurrentes des masses des camions entre deux postes différents d’une même ville. Le texte adressé au chef de l’État est signé par une dizaine d’organisations socio professionnelles du secteur des transports. Pour tout cela ils menacent d’entrer en grève dès lundi prochain si rien n’est fait
En réaction, le ministre des transports préside ce vendredi, une réunion de concertation avec les différents acteurs du secteur des transports
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