La tranquillité de la localité de Meyo centre, située entre Ebolowa et Abam, a été brutalement interrompue par la découverte d’un cadavre, suscitant une vague d’indignation parmi les habitants. Ce triste événement, le deuxième du genre en quelques semaines, a plongé la communauté dans une colère totale.
Dans la nuit du mercredi 19 février, la victime, un jeune homme d’une trentaine d’années titulaire d’une licence en droit, a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un ami dans un bar local. Selon les témoignages recueillis, la victime était à bord d’une moto tard dans la nuit. Arrivé au lieu de la découverte macabre notamment un snack bar dénommé “Alex”, le chauffeur de moto a décidé qu’il ne pouvait pas aller plus loin vu l’heure, et a choisi de laisser la victime à cet endroit. L’homme se serait donc couché sur le banc placé à la véranda de ce bar, qui deviendra finalement son dernier matelas. Le propriétaire du snack en question est porté disparu. Toujours selon les sources, c’est dans ce même endroit que le premier crime a été perpétré.
La découverte macabre a eu lieu le jeudi matin, lorsque des riverains ont trouvé le corps gisant sur la véranda d’un autre bat du coin. La nouvelle s’est rapidement répandue, provoquant une réaction immédiate de la population, qui a exprimé son ras-le-bol face à cette violence devenue récurrente dans la région. Les habitants, déjà ébranlés par un précédent crime similaire, ont décidé de se mobiliser pour dénoncer cette barbarie.
La colère des riverains a rapidement pris de l’ampleur. En signe de protestation, des manifestations ont été organisées, réunissant des centaines de personnes qui réclament des mesures concrètes pour stopper cette spirale de violence. Selon des sources locales, un compagnon de route de la victime, présent la veille, aurait également été tué par la foule en quête de justice. Les habitants, désespérés et en colère, l’auraient désigné comme le principal suspect en raison de sa présence lors des derniers moments de la victime. Une colère qui s’est dirigée contre les ressortissants étrangers de ce village. On annonce d’ailleurs qu’un ressortissant Bamoun aurait été tué au cours de cette protestation. De nombreux commerces appartenant aux étrangers, ont été saccagés.
La ville de Meyo, autrefois paisible, semble désormais confrontée à des défis majeurs en matière de sécurité, et les événements récents rappellent à tous la nécessité d’une vigilance constante et d’une action collective pour préserver la paix et la sécurité des citoyens.