Michel Ghislain Oyane,
Dans une plainte déposée à la police judiciaire à Yaoundé, le professeur Michel Ghislain Oyane, un enseignant, spécialiste de sociologie électorale et de marketing politique, se dit persécuté pour avoir proposé un sujet d’examen qui fâche les alliés du pouvoir.
Incroyable, mais vrai ! Un enseignant des universités est victime de menace de mort. Sa faute, est d’avoir proposé un sujet d’examen à ses étudiants de Master I. Dans une plainte qu’il a déposée auprès des services de la police, le Professeur Michel Ghislain Oyane, spécialiste de Sociologie électorale et de Marketing politique écrit : « en ma qualité d’Enseignant-Chercheur de l’université de Yaoundé II, spécialiste de Sociologie électorale et de Marketing politique, je dispense plusieurs enseignements dans mon université comme dans d’autres universités publiques. C’est dans ce sens que je dispense depuis plusieurs années certains enseignements à l’Université de Bertoua parmi lesquels l’enseignement de Sociologie électorale et le monitoring des élections en Master I Science Politique à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, lequel a été dispensé du lundi 06 au vendredi 10 novembre 2023 ».
« Après avoir dispensé cet enseignement, je suis rentré à Yaoundé et ai envoyé à la demande de l’administration de la faculté le 23 janvier 2024 un sujet d’examen pour le compte de la session normale du premier semestre. Le sujet envoyé pour la session normale (corrigé inclus) était intitulé : L’électeur camerounais est-il émotif ? Après cette session normale, j’ai envoyé le 19 février 2024 un autre sujet pour l’examen de rattrapage (corrigé inclus). Intitulé L’élection présidentielle de 2018 eu pour vainqueur Paul Biya, candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Cameroun (ROPC) avec 71,28 % des suffrages exprimés. Selon vous, ce succès est dû à la force de ce parti politique où plutôt à la fraude électorale du système gouvernant », poursuit l’enseignant.
C’est à partir de ce moment que les misères du chercheur vont débuter. « Depuis le 21 février 2024, ma vie est devenue un enfer où je suis victime de menaces de tous ordres, du harcèlement moral insupportable et plus grave, on essaie de porter atteinte à mon intégrité physique à travers plusieurs manœuvres malicieuses (guet. Filature etc.). Toute cette violence exercée sur ma personne est la conséquence de mon sujet soumis à une discussion scientifique de mes étudiants de Master I Science Politique. Cette simple évaluation académique est devenue une affaire d’Etat avec moi comme ennemi désigné. Je suis harcelé et menacé depuis le 21 février 2024 et mn vie ce désormais en danger ainsi que celle de mn famille, parce que j’ai simplement exercé mon métier d’Enseignant d’Université qui bénéficie pourtant des franchises universitaires dans l’exercice de ses fonctions », conclut-il.
On se souvient qu’après avoir proposé ladite épreuve, l’enseignant avait déjà reçu plusieurs demandes d’explications de sa hiérarchie. Un harcèlement critiqué par plusieurs enseignants qui ne trouvent aucun problème à ce sujet.
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