Professeur Christian Foulefac
Le professeur Christian Foulefack, homme politique et enseignant à l’université de Dschang croupit désormais dans les locaux de la prison de la ville éponyme. À la suite de la seconde autopsie effectuée sur la dépouille de son épouse, par le Dr Fongang, médecin légiste et Directeur de l’hôpital de Batcham, il y’a quelques jours, la conclusion du rapport a abouti, selon nos sources à une mort violente par traumatisme crânien. Le procureur près du tribunal de Dschang a donc signé contre le prévenu, un mandat de détection provisoire.
Après plusieurs jours de garde à vue et une deuxième autopsie effectuée sur la dépouille de la victime, le professeur Christian Foulefack, enseignant d’histoire à l’université de Dschang a finalement été envoyé à la prison de la même ville.
Malgré ce deuxième rapport qui conclut à une mort par violence , l’enseignant de l’Université de Dschang et leader politique continue de clamer son innocence. Un véritable camouflet pour ses soutiens qui, au lendemain de son placement en garde à vue au Commissariat central de Dschang avaient crié à une cabale contre l’homme politique. On pense notamment à David Eboutou, qui avait reçu un message émouvant de la part de son ami Foulefack.
” Mon cher David, L’esprit de mon épouse ne peut se reposer sans tourmenter tous ceux qui veulent détruire ce qui reste de notre famille. Mon épouse était très pieuse et je ne pense pas que ses prières étaient vaines, ” avait écrit l’enseignant après son arrestation la semaine passée.
Les faits s’étaient en effet déroulés dans la ville de Dschang à l’Ouest du Cameroun, au mois d’avril dernier. Un matin, Christian Foulefack,enseignant à l’université de Dschang et président du parti politique PTN prenait d’assaut les réseaux sociaux pour annoncer la mort de son épouse. Une nouvelle qui s’est répandue en déclenchant une vague de soutien à l’endroit de l’époux éploré.En ce moment, l’on ne pouvait pas imaginer que le principal auteur de cette mort ne serait que Foulefack lui-même.
Les témoins racontent que Christian Foulefack est un homme violent qui frappait quotidiennement son épouse Blanche Laure avec qui il a 4 enfants . Les mêmes sources ajoutent que la victime s’était confiée à un proche quelques jours avant son décès du calvaire qu’elle subissait dans son couple. Elle n’en pouvait plus non seulement des violences conjugales mais également de l’infidélité de son époux qui multipliait des aventures amoureuses à l’université de Dschang.
Dans la soirée du 13 avril, Foulefack sorti de son domicile déclare avoir découvert sa femme mystérieusement morte à son retour. Sauf que Foulefack fait montre d’une attitude suspecte. Il transporte tout seul le corps pour la morgue et n’informe pas la famille de la victime. Pire, il veut inhumer sa femme le week-end suivant sans consulter personne, même pas son beau-père dont la fille est l’unique enfant !
L’enseignant va conduire le corps de sa victime a la morgue et après quelques pressions , une autopsie sera réalisée sur le corps de la victime. Nos sources, sur le rapport d’autopsie, on apprend que la dépouille de Blanche Laure a : « une légère asymétrie de la face déviée vers la gauche; l’expression du visage de la défunte montre les signes d’une souffrance douloureuse ante-mortem; les multiples hématomes du scalp intéressant quasiment le côté gauche du crâne; l’hémorragie méningée accrue au regard des zones correspond aux hématomes sur le scalp. Ces lésions illustrées ci dessus sont, selon le médecin , les conséquences d’un traumatisme cranio-ancephalique par un mécanisme contondant.
Une fois le rapport d’autopsie rendue, il fallait répondre à la question de savoir s’il s’agit-il d’un traumatisme accidentel ou non-accidentel ?
Quelque temps après, le suspect est arrêté et envoyé devant le procureur, mais ce dernier va rejeté les résultats de la première autopsie estimant que le médecin qui l’avait réalisé n’était pas neutre. C’est la deuxième autopsie qui viendra définitivement sceller son sort.
Ancien prisonnier des marches blanches du MRC, et enseignant d’histoire à l’université de Dschang, militant première heure du MRC, responsable départemental MRC de la Menoua, membre du directoire national du MRC, Christian Fouelefack avait
annoncé sa démission officielle du MRC , il y a quelques années avant de créer son propre parti appelé Parti du Triangle National.
Les raisons de sa démission étaient entre autres, les détournements dans l’affaire survie Cameroun, l’opacité dans la gestion du parti, le boycott,le hold-up électoral etc.
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