Prévu le 02 décembre prochain, le sous préfet qui a signé l’interdiction justifie celle-ci par la “Non déclaration de manifestation”.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vient encore de faire les frais du régime de Yaoundé. Alors que le parti de Maurice Kamto avait envisagé un meeting le 2 décembre prochain, celui-ci s’est vu frapper par une interdiction du sous préfet de Bayagam. L’autorité administrative justifie cette interdiction par ” la non déclaration de manifestation”.
Selon plusieurs sources, le meeting du 2 décembre avait comme point à l’ordre du jour, l’installation de l’activiste politique Gérard Kuissu Mephou au poste de secrétaire de l’unité WANKO Samuel de la cellule communale du MRC à Bayangam .
Malheureusement, Ce meeting a été interdit par le sous préfet de Bayangam qui évoque ” la Non déclaration de la manifestation”, a-t-on appris. Les mêmes sources laissent croire que l’interdiction du sous-préfet n’est pas anodine. On apprend que les élites de l’arrondissement auraient fait pression sur certains enfants du défunt patriarche Samuel WANKO afin que le nom de leur défunt père ne figure pas comme nom de baptême d’une unité du MRC.
Dans une correspondance signée par l’un des fils WANKO, on peut d’ailleurs lire ce dernier intimer l’ordre à Gérard KUISSU d’épargner le nom de son père dans les affaires du MRC.
Depuis la fin de l’élection présidentielle de 2018, plusieurs meeting du MRC ont été interdits. ” On dirait que ce parti fait particulièrement peur au régime en place”, analyse un politologue.
Le parti de Maurice Kamto ne comprend pas pourquoi la tenue de ses activités, pourtant celle-ci sont strictement encadrée par la loi.
Cette nouvelle interdiction de manifestation soulève des questions quant à la liberté de manifestation politique au Cameroun. Les tensions entre le MRC et les autorités administratives continuent de s’exacerber, mettant en évidence les clivages politiques qui persistent dans le pays. La situation reste à suivre de près, alors que les acteurs politiques s’efforcent de trouver des solutions pour apaiser les tensions et promouvoir un dialogue constructif.
Albert Atangana