Après avoir été enlevé quelques jours auparavant, le gardien de la paix 2ème grade Manye a été libéré par les séparatistes dimanche soir.
Le gardien de la paix 2ème grade Manye, en service au groupement mobile d’intervention de Buea a eu la vie sauve. Après avoir été enlevé quelques jours auparavant par des séparatistes. Le fonctionnaire de police a été finalement libéré par ses ravisseurs dimanche soir.
Pour le moment, on ignore le groupe séparatiste qui l’a enlevé et les raisons pour lesquelles il a été libéré.
Ce que l’on sait c’est qu’il y a une recrudescence de violence dans le Sud-Ouest ces derniers temps. Dans le seul département du Fako au moins trois personnes sont mortes la semaine dernière à la suite d’une attaque à la bombe contre une voiture dans la petite ville de Muea, situé au sud-ouest du Cameroun, les habitants, dont certains ont assisté à la scène sont sous le choc.
La région du Nord-Ouest n’est pas en reste, des violences entre militaires et séparatistes se sont multipliés à la veille de cette rentrée scolaire. Les ONG, dont Amnesty International, ont dénoncé des attaques à l’ouest du Cameroun, où les civils seraient régulièrement victimes de violences commises par les forces de l’ordre et les séparatistes armés, qui sont en conflit dans cette région majoritairement anglophone.
C’est en fin 2016 que le gouvernement avait réprimé violemment des manifestations pacifiques des anglophones qui s’estimaient marginalisés. La plus grande des répressions étaient contre les avocats de Bamenda qui revendiquaient entre autre l’application de la Common Law. Après un an de revendications pacifiques marquées par quelques égarements, le conflit s’était enlisé. En 2017 le conflit armé avait suivi après la proclamation de l’indépendance par les séparatistes.
Selon le centre de réflexion International Crisis Group (ICG), ce conflit a fait plus de 6.000 morts et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer.
A.A