Une convention pour réduire les catastrophes naturelles d’origine climatique – Cette entente a été nouée, entre Célestine Ketcha Courtes, la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ( Mindhu) et l’Observatoire National sur les Changements Climatiques ( ONACC).
Le Cameroun est plus que jamais attaché à la bonne marche de la collaboration avec l’Observatoire National sur les Changements Climatiques ( ONACC), qui doit, en plus de l’assistance à apporter aux communes, accompagner le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain ( Mindhu) dans la prise en compte de l’impact des changements climatiques dans les politiques publiques du pays. C’est que le constat est alarmant : « nos centres urbains subissent de manière répétitive des catastrophes », constate Célestine Ketcha Courtes, la Minhdu, dans les colonnes de Minhdu hebdo, la newsletter de son département ministériel.
Pour inverser la donne, il a été signé il y a quelques jours une convention-cadre de partenariat avec l’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC). Selon les autorités, cette collaboration a pour but de mieux éclairer les magistrats municipaux sur les enjeux des changements climatiques.” Il est aussi question que l’Onacc fournissent aux communes des « services climatiques » pour renforcer la résilience urbaine. A commencer par les bulletins de prévision météo et les alertes, apprend-on.
À en croire aux autorités, cette collaboration est un impératif. En cause, la forte urbanisation des principales villes camerounaises qui s’accompagne d’un désordre urbain. Les experts du Minhdu reconnaissent que ce désordre urbain concerne le non-respect des documents de planification et des normes de construction. Ce qui affaiblit le niveau de résilience des villes camerounaises. Résultat des courses : la multiplication des inondations, des coulées de boue, des glissements de terrain…
Les catastrophes naturelles sont courantes au Cameroun. Le pays a ainsi enregistré au cours de la dernière décennie des émanations de gaz toxiques, deux (2) éruptions du « Mont Cameroun »>, des tornades, des inondations, des glissements de terrain, des incendies, des épidémies, des invasions de criquets et des dégâts causés par les pachydermes.
L’on se souvient de la dernière catastrophe survenue en 2023 au quartier Mbankolo à Yaounde. Officiellement, cette catastrophe a coûté la vie à une vingtaine de personnes. Avant cela, en octobre 2019, un éboulement de terrain a aussi causé de nombreux morts à Gouatchié (Bafoussam), dans la région de l’Ouest. Sans oublier les fortes inondations de avril 2023 à Buea, dans la région du Sud-Ouest.