Madame Suzanne Zamboue, épouse du coordonnateur national du MRC a été sauvagement tuée cette nuit à Yaoundé alors que son époux se trouve emprisonné depuis 2020 pour des marches dites pacifiques.
Le drame secoue le Mouvement pour la Renaissance ( MRC) de Maurice Kamto. Selon le communiqué qui a été publié par le parti, ” Madame Suzanne ZAMBOUE a été assassinée dans le domicile conjugal par des inconnus dans la nuit du mercredi 07 août 2023″, indique le parti de Maurice Kamto.
Si le MRC n’a pas donné plus d’informations sur les circonstances de cet assassinat, le parti de Maurice Kamto explique que ” cet assassinat intervient alors que son époux, Pascal ZAMBOUE, Coordonnateur National du MRC, est arbitrairement détenu, comme plusieurs autres Otages Politiques de ce parti, depuis trois ans à la prison centrale de Kodengui -Yaounde.”
Pour le MRC, il ne fait l’ombre d’aucun doute que cet assassinat est une représaille du régime à l’endroit de son coordonnateur national.”Comme pour lui faire payer son engagement politique, mercredi soir des inconnus ont fait intrusion dans leur domicile et ont froidement assassiné son épouse Suzanne avec qui il était marié depuis 41ans,” lit-on.
Pour le MRC, à défaut de faire la lumière sur cet odieux assassinat, le régime lui même sera entièrement pris pour responsable. ” le pouvoir a l’obligation de faire urgemment la lumière sur ce crime s’il ne veut pas l’endosser lui même .
Pour l’engagement citoyen, politique et republicain ancien de Pascal ZAMBOUE, nous, citoyens, devons exiger la vérité dans l’assassinat de son épouse.”
Mais le MRC ne loupe pas les magistrats qui ont selon lui, condamné de façon illégal son coordonnateur national. “Pour le MRC, ses militants et sympathisants, tous ceux qui ont ordonné, exécuté l’enlèvement de Pascal ZAMBOUE, l’ont illégalement condamné et refusent de dire le droit dans son dossier sont les premiers responsables de cet assassinat. En effet, si ce dernier avait été à son domicile mercredi soir, probablement les bourreaux de son épouse n’auraient pas osé,” conclut le MRC
Albert Atangana