Le gouvernement est déterminé à augmenter les parts de marché des entreprises pharmaceutiques locales. Il y a quelques mois, alors qu’il faisait le tour des entreprises pharmaceutiques de la ville de Douala, Malachie Manaouda, le ministre de la santé publique, a clairement indiqué qu’une des solutions envisageables est d’intégrer les produits locaux dans la commande publique.
Cette semaine encore, en face des promoteurs des entreprises pharmaceutiques nationales qui ont réclamé une assistance du gouvernement pour les aider à augmenter leur part de marché. Malachie Manaouda a renouvelé sa promesse. Le ministre de la Santé a indiqué que cette sollicitation fait l’objet d’une réflexion en ce moment. « Comptez sur nous pour l’agrandissement de la taille du marché », a précisé le ministre.
Selon des chiffres fournis par les promoteurs locaux, les industries pharmaceutiques locales représentent moins de 2 % du marché national, qui pèse environ 500 milliards de FCFA. Les promoteurs espèrent atteindre la barre de 30 % de part de marché dans les prochaines années. « Nous irons graduellement afin de garantir la sécurité du patient à travers des médicaments de qualité à moindre coût », a d’ailleurs prévenu Malachie Manaouda.
Le Minsanté n’a toutefois pas donné l’objectif qui lui semble plus juste d’atteindre à brève échéance. Il s’est aussi gardé, pour l’instant, de s’attarder sur les mécanismes à mettre en place pour contenter les promoteurs locaux.
Selon une enquête menée en 2015, il apparait que « d’importantes lacunes ont été décelées, notamment, l’absence de dispositions réglementaires obligeant les fabricants nationaux à faire contrôler leurs médicaments par le laboratoire national de contrôle qualité. Au plan opérationnel, la faiblesse du tissu industriel constitué de huit unités de production couvrant moins de 5% des besoins en médicaments permet d’affirmer que cette industrie est encore à l’état embryonnaire. De plus, sur le plan des performances, il s’agit d’une industrie peu compétitive avec des indices de performance généralement en deçà de ce qui est observé dans certains pays africains à économie comparable (Côte d’Ivoire, Sénégal), exception faite des ressources humaines. En outre, un des problèmes majeurs rencontrés par les fabricants locaux est l’insuffisance d’un cadre organisé de soutien de l’État pour la production locale. Conclusion : La principale attente des fabricants vis-à-vis des pouvoirs publics est la mise sur pied d’un environnement concurrentiel fiscal et légal favorable à la compétitivité et à l’investissement », apprend-on de cette étude.
Adolphe Mbarga Bihina
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