Au fil des années, l’on note une surenchère dans le logement estudiantin surtout dans le secteur privé. Face à la difficulté des étudiants à s’acquitter des montants jugés exorbitants, des dénonciations fusent de toute part.L’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec) dénonce la hausse des prix dans le secteur du logement estudiantin privé. Elle a d’ailleurs saisi le premier ministre à ce sujet. Les bailleurs de leur côté, souhaitent un appui de l’Etat.Dans sa correspondance l’Addec dénonce aussi le laxisme des autorités à réguler ce secteur, ce qui impacte considérablement sur la vie des étudiants.Ces derniers sont contraints de payer un an de loyer en plus de la caution. Les bailleurs eux, justifient cet état de chose par l’absence de subvention de la part de l’État. Puisqu’ils sont aussi confrontés à plusieurs difficultés, la mauvaise foi de certains occupants entre autres.Toujours est-il que l’association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun à travers cette correspondance adressée au premier ministre, vient de mettre le pied dans la fourmilière.Les membres de cet association comptent aller plus loin en assiégeant les services du premier ministère si aucune action n’est menée, pour soulager les étudiants.