Face à la presse hier à Yaoundé, les ministres de la communication, l’agriculture, du commerce, de l’eau et de l’énergie n’ont pu apporter des solutions soutenables à la montée des prix sur le marché.
Comment lutter contre la vie chère au Cameroun ? Une question à laquelle le gouvernement est bien loin d’avoir des réponses. La preuve, c’est que la récente communication gouvernementale sur le sujet n’a rien révélé de nouveau. Face à la presse hier à Yaoundé, le ministre de la communication, de l’eau et de l’énergie, du commerce et celui de l’agriculture et du développement rural ont pataugé.
René Emmanuel Sadi, le porte-parole du gouvernement a réitéré que la politique du Cameroun se résumait en une expression : “Produire ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons.” En gros, pour faire face aux conséquences de la guerre Russo-ukrainienne, et des conclusions de la crise à coronavirus, il faut miser sur l’import-substitution, ce qui permettrait au pays, de contenir, ou d’atténuer d’éventuels contrecoups de la conjoncture économique mondiale.
Ce qui suppose, en clair, de bâtir une économie viable et compétitive. De l’avis du porte-parole du gouvernement, tous les ministres présents à cette conférence devront s’activer chacun dans son département ministériel pour concrétiser ces objectifs.
Les autorités camerounaises n’ont pas manqué de vanter les efforts fournis, selon elles, pour faire face à la conjoncture économique mondiale actuelle.
En gros, apprend-on, le Gouvernement a décidé d’un certain nombre de mesures d’accompagnement, au nombre desquelles : l’exonération ou la réduction, selon les cas, des taxes et droits de douane à l’importation sur certains produits particulièrement visés par les risques d’inflation, notamment, le blé, les produits ferreux, l’huile de palme brut, le riz, le poisson, les matériaux de construction, pour ne citer que ceux-là. Des mesures déjà entendues, mais qui n’ont réussi à contenir la pression sur les ménages.
Mimi Mefo Info français (MMIF)