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Violences faites aux femmes : les forces de l’ordre s’associent au combat

Le Cameroun, en particulier la région de l’Extrême-Nord, est confronté à des défis majeurs liés aux violences faites aux femmes (violences basées sur le genre), exacerbées par les crises et conflits, notamment ceux provoqués par la secte Boko Haram.

Des représentants des trois régions septentrionales du Cameroun se sont réunis pour une rencontre interrégionale visant à renforcer les capacités des membres du Comité de veille et de dénonciation, ainsi qu’à initier à l’utilisation de la plate-forme de surveillance des VBG et du mécanisme d’alerte précoce des conflits, lancés hier matin à Maroua.

Cette réunion a bénéficié de la participation des forces de défense et de sécurité. Organisée par les Réseaux pour la Paix et la Cohésion Sociale, elle a rassemblé des organisations de la société civile, des forces de sécurité et des leaders communautaires des régions de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Maroua a été choisie en raison du statut de l’Extrême-Nord en tant qu’épicentre des violences basées sur le genre, exacerbées par les multiples crises et conflits affectant les personnes vulnérables. Joseph Désiré Zebazé, coordinateur national du Réseau camerounais des organisations des droits de l’Homme, précise que le projet vise à résorber/transformer les conflits, la violence inter et intracommunautaire, et à favoriser la cohésion sociale.

Il convient de noter que l’Extrême-Nord, accueillant cette rencontre, est la région la plus touchée par les violences basées sur le genre depuis le début de la crise sécuritaire imposée par la secte Boko Haram.

Des femmes ont été victimes de violences et de brutalités infligées par les jihadistes de Boko Haram, et parfois même par des hommes en uniforme pendant cette période de guerre. De nombreuses jeunes filles dans le Mayo Sava ont subi des viols forcés et se retrouvent aujourd’hui avec des grossesses non désirées, abandonnées à elles-mêmes et contraintes à la prostitution pour subvenir aux besoins de leurs enfants.

Adidja Munka Djibrine, inspecteur des affaires sociales et représentante du délégué régional des Affaires sociales de l’Extrême-Nord, déclare : « Les autorités publiques déploient tous les efforts possibles pour intensifier la lutte, mais beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs escomptés. C’est pourquoi des débats en groupe et en plénière sont prévus afin de formuler des recommandations à soumettre aux décideurs. »

Malgré les défis dans les zones d’insécurité, les acteurs de la chaîne s’engageront à faire de leur mieux pour atteindre les objectifs fixés. Un triste sort attend le Centre de Santé Intégré de NGUERING, fermé depuis près d’un mois.

Mimi Mefo Info

Bachirou Elhadj BDO

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