Tous employés à la clinique le Jourdain à Yaoundé, ils sont accusés de négligence professionnelle ayant causé la mort d’un nourrisson.
La liste des infirmiers et médecin envoyés à Kondengui s’allonge. Selon nos confrères de Weekend infos qui ont publié en exclusivité cette liste s’allonge. Au moins 2 infirmiers et un médecin ont été placés en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui. Il s’agit de : ETOUNDI Amour Thierry (Infirmier Diplômé d’État);
- Dr DJIWA NZOUPE Annie (Médecin);
- MVONDO ENGAMA Dieudonné (Infirmier Anesthésiste – réanimateur).
Tous ont été envoyés en prison le 13 Octobre dernier aux premières heures de la journée. Ils sont accusés de négligence professionnelle ayant entrainé la mort d’un nourrisson par le couple
EZEMBE NANGA Julienne et ABE EKOUNDA Marcel. C’est ce couple qui a initié cette affaire devant les juridictions.
Après plusieurs nuits de détention au Commissariat Central N°1, ils ont été déférés à la prison centrale de Kondengui par le juge CHOUP SAAH (juge N°3 au parquet).
Depuis leur incarcération,’ Ordre des médecins ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire.
Les faits
Le 1er avril 2023, la petite Abe Andrea, née le 12 février 2023, est emmenée à la clinique Le Jourdain à Yaoundé en raison d’une fièvre persistante.
Malgré une légère amélioration après la prise d’Algofene, les parents décident de l’emmener aux urgences où elle est hospitalisée et mise sous antibiotiques.
Le lendemain matin, le médecin informe les parents que les résultats des examens révèlent une infection et qu’une ponction lombaire en urgence est nécessaire pour écarter la méningite. Les parents, d’abord réticents, finissent par accepter la procédure, effectuée par un infirmier nommé Mvondo.
Le drame survient
Après la ponction lombaire, les parents constatent que leur fille ne respire plus. Ils alertent le personnel de la clinique, qui réagit avec désinvolture et nonchalance. Malgré les tentatives de réanimation, l’enfant décède. Les parents accusent la clinique d’avoir administré une anesthésie à leur fille pendant la ponction, causant ainsi son décès.
Le personnel de la clinique, dont le propriétaire est un commissaire divisionnaire, menace les parents en faisant valoir le statut de leur promoteur. Deux pick-ups de policiers armés sont même envoyés sur place.
A.A