La 15è conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement s’est achevé sans annonce majeure sur le Francs CFA.
C’est terminé. La conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) s’est refermé vendredi le 17 mars dernier à Yaoundé. En une journée, les six chefs d’État de la sous région se sont réunis à Yaoundé, la capitale du Cameroun pour débattre de l’avenir des économies de la zone.
Parmi les attentes du sommet, le sort du Francs CFA. Car en Novembre 2019, la commission de la CEMAC et le Gouverneur de la BEAC avaient reçu pour mission de mener la réflexion en vue de proposer les modalités d’une ” nouvelle coopération avec la France et notamment sur la plan monétaire”. Selon des informations ayant fuité dans la presse, ces experts ont proposé la fermeture des comptes d’opérations logés au trésor Français et le rapatriement de ces ressources à la banque centrale (BEAC) En réaction, les chefs d’Etat demandent d’associer les ministres des finances de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC) à la réflexion.
En français facile, on attend d’abord. Une façon, analysent certains experts, d’éviter de vexer du moins immédiatement la France qui tire un énorme avantage de ces comptes où sont logés la moitié des revenus des pays qui utilisent le Franc CFA depuis 1945. A Yaoundé, les chefs d’Etat ont en revanche regretté le non paiement de la taxe communautaire par les pays. Cet impôt institué pour faire fonctionner l’organisation n’est pas reversé par les États.