Alors que le droit international interdit aux victimes mineures de témoigner devant leur bourreau, une enquêtrice à la légion de gendarmerie du Centre veut contraindre une victime de 8 ans de témoigner devant son violeur de 28 ans.
A la légion de gendarmerie du Centre, une affaire de viol y pendante commence à susciter l’indignation. C’est qu’une fille de 8 ans avait été violée par son oncle de 28 ans. L’auteur de ce crime, un certain Zinga Zinga Modric. Un certificat médico-légal délivré par l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé indique que la fillette avait perdu son hymen, avec un écoulement jaunâtre dans sa partie vaginale, attestant selon les médecins qu’elle a effectivement été victime de sévices sexuelles.
Selon les témoignages de la victimes, l’acte a été perpétré par son oncle le nommé Zinga Zinga Modric, 28 ans, sociétaire du club Bedifa, mais qui bénéficie de la couverture du papa de la victime présumée, qui est son grand frère. Le nommé Menye Zinga Ernest, père de la victime, qui protège son frère cadet mis en cause du viol est allé jusqu’à déposer une plainte contre Marie Madeleine Tsanga Adjongo, mère de la petite, qu’il poursuit pour « diffamation, menaces sous condition, injures publiques ».
Mais le plus alarmant dans cette affaire qui dure depuis près de trois mois est que l’enquêtrice de la Légion de Gendarmerie du Centre exige que la fillette de 8 ans raconte les faits devant son bourreau présumé et son père qui depuis le début de l’affaire défend son frère cadet, apprend-on de la mère de la jeune fille.
Au sein de l’opinion, on se demande comment peut-on demander à un enfant d’affronter toute seule ses bourreaux ? « Pourtant en droit international des droits de l’homme, il existe un régime d’exception pour le témoignage des enfants victimes. Le fait étant que l’enfant victime est vulnérable, il peut être influencé et déstabilisé de quelques manières que ce soit devant son bourreau ou alors craindre les représailles de ce dernier. C’est pour cela que la loi prend toutes les dispositions pour éviter que l’enfant soit exposé à des manœuvres d’intimidations », explique un défenseur des droits de l’homme.
Il faut rappeler que la victime avait déclaré avoir été menacée de mort par son oncle si jamais elle le dénonçait. Aussi, la nouvelle compagne de son père lui aurait promis l’enfer s’il lui arrivait d’en parler.
Marie Madeleine Tsanga Adjongo, mère de la victime et Menye Zinga, père présumée de celle-ci sont séparés depuis deux ans. Le couple avait eu trois enfants de 8 ans, 6 ans, 4 ans. Durant les vacances dernières, l’homme qui vit désormais avec une autre femme, prend les enfants et les ramène à la rentrée scolaire. Sauf que cette année, l’aînée des enfants est revenue avec un problème grave, elle dit avoir été victime de viol et accuse son oncle. L’affaire est portée auprès de l’association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF), antenne du Centre, accompagnée par Me Tombo Manfred, avocat au barreau du Cameroun, qui a pris l’engagement judiciaire.
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