Les femmes subissent non seulement de la part de la secte terroriste mais aussi des forces de défense et de sécurité au front suite à ce phénomène qui prend de l’ampleur dans l’extrême-nord du Cameroun.
Le programme des nations unies pour le développement (PNUD) vient passer à une vitesse supérieure par une session de formation. Les violences basées sur le genre, les droits de l’homme, le droit international humanitaire international ou ncore appelé droit de la guerre font l’objet d’une session de formation à Mora dans le département de mayo sava région de l’Extrême-Nord, l’une des unités administratives principales cibles de cette session de formation. Les concernés sont les forces de défense et de sécurité de la force multinationale mixte de lutte contre BOKO Haram.
500 soldats ont pris part à cette session de formation afin d’être édifiés. Il leur est enseigné les attitudes exemplaires d’un soldat en guerre. Entre autres éviter les intimidations, la torture et les cas de viols parfois qui plongent la population dans la peur. Elles qui non seulement sont victimes des affres de la secte Boko Haram mais aussi la terreur des militaires. Ces derniers étant censés les protéger en principe.
Ce sont des officiers supérieurs, des officiers, sous-officier, soldat de rang de la Marine nationale, de l’armée de l’air, de l’armée de terre et des corps d’élite de l’armée camerounaise qui prennent part à cette session. Pour les participants à cette session de formation, les différentes formations acquises participent à l’humanisation des conflits et à la protection civile dans un environnement de crise. Ce séminaire pourra peut être résoudre certains désagréments observés dans les rangs soldats au front.