L’eau se fait rare dans les quartiers des trois communes d’arrondissement sont à la traine dans la quête des solutions endogènes. A chaque levée du soleil dans la ville de Maroua, les habitants doivent attendre minuit l’heure du retour de l’énergie électrique pour avoir accès à de l’eau, pour une vingtaine des minutes avec plus de 200 personnes en attente.
Une situation qui devient de plus en plus compliquée avec plusieurs familles qui ne disposent pas des moyennes. “Sans courant électrique, les robinets sont à sec, les populations souffrent et on ne voit pas les communes à l’œuvre pour trouver des solutions”, indique un membre de la société civile à Maroua.
Comme lui, plusieurs parmi les populations se sentent abandonnées sur la question de l’accès à l’eau potable aggravé par les coupures de l’eau du robinet de la Camwater dûes en partie aux coupures du courant électrique. Pourtant à l’heure de la décentralisation, les communes ont l’obligation d’accompagner les populations dans ce genre de situation d’urgence.
Dans certains quartiers, l’eau potable vaut de l’or.
“On se procure un bidon de 20 litre entre 50 et 100. C’est de l’abandon lorsqu’on voit que la commune de Mokolo a mobilisé un camion citerne pour ravitailler les populations en eau potable. Ou d’autres communes qui réparent des forages”, confie André habitant au quartier Zokok Prison.
Mimi Mefo Infos Français (MMIF)