Yaoundé vient d’envoyer plus de mille militaires et gendarmes dans le cadre de cette mission de paix des nations unies.
Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense a procédé à la remise solennelle de l’étendard aux soldats camerounais du 9ème contingent de la mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique. La cérémonie s’est déroulée le 14 septembre dernier au centre de formation prédéploiement des opérations de maintien de la paix de Motcheboum, dans le département du Nyong-et-kelle, région de l’Est.
Le Mindef met en garde le 9ème contingent de la Minusca, contre tout acte, pouvant ternir l’image du cameroun. Il prescrit la tolérance zéro pour tous les actes d’abus sexuels. Les soldats doivent prendre conscience des réalités du terrain marqué par des acteurs ayant des objectifs différents des leurs.
L’état d’esprit de la population locale est également un facteur à prendre en compte pour éviter les bavures et autres écarts de comportement tels qu’observés par le passé. Ils doivent donc à cet effet, “toujours rendre compte à la hiérarchie, de toute situation incommode, pouvant entraver la bonne exécution des missions confiées dans le strict respect des procédures onusiennes.” dixit le Mindef.
Aux commandants de bataillons, le ministre prescrit de la rigueur, dans l’encadrement des troupes.
“Les cas d’indiscipline non sanctionnés de vos hommes pourraient être considérés comme de la complaisance ou une inaptitude au commandement”, martèle Joseph Beti Assomo.
Le contingent camerounais compte plus de 1000 hommes à la Minusca, elle-même constituée de plus de 12 mille éléments. Le Cameroun réaffirme ainsi sa solidarité face aux crises sociopolitiques que rencontre la République centrafricaine.