Le regard du professeur Hubert MONO NDJANA, Universitaire.
Le débat prend un tour violent et les encadreurs exigent que André ONANA présente une lettre d’excuse. Celle-ci n’étant pas arrivée jusqu’au lendemain matin, le joueur se trouve expulsé manu militari de la tanière et escorter à l’aéroport par le service de garde. N’attendons pas la fin de la prochaine rencontre au Qatar pour blâmer ce qui est à blâmer.
Il s’agit du chantage qui sort d’un côté et de l’extrémisme qui réagit de l’autre. La radicalité de la sanction me semble excessive au vu d’un outrage qui n’est certes pas à encourager, qui est même à blâmer mais comme nous ne nous trouvons pas dans le domaine militaire mais plutôt dans le domaine d’une association civile, l’extrémisme aurait dû céder la place à une éthique de délibération et de pondération pour ne pas verser le bébé avec l’eau du bain quel que soit la nature de cette outrage.
Molière avait dit: la seule réponse qu’on peut faire je dis bien quel que soit l’outrage c’est la patience et la pondération surtout au regard des enjeux
Si j’attendais la fin de la rencontre pour donner ma pensée je serai assimilable à ceux qui attendent le bon résultat pour applaudir ou bien le mauvais résultat pour blâmer. Ce serait de l’hypocrisie.