Depuis vendredi dernier, les avocats des différentes parties, ainsi que certains médias interposés se livrent une guerre sans merci, alors que l’enquête vient de prendre une nouvelle tournure.
C’est maître Tchoungang, l’avocat de de Jean Pierre Amougou Belinga qui a lancé les hostilités vendredi dernier
en conférence de presse.
Charles Tchoungang a révélé que devant les enquêteurs, Justin Damwe, le directeur des opérations de la Direction générale du renseignement extérieur, présenté comme le chef du commando qui a tué Martinez Zogo, donnait des informations sur la sécurité à la frontière avec la RCA, à Jean Pierre Amougou Belinga.
«Le lieutenant-colonel Danwe allait souvent voir Jean Pierre Amougou Belinga pour le dépannage et pour lui donner les infos sur la sécurité au niveau de la frontière Cameroun-RCA» a déclaré Me Charles Tchoungang.
Précisant que Justin Danwe,lors de son audition, a livré trois versions où il cite à la fois Louis Paul Motaze, le ministre des Finances et Laurent Esso, le ministre de la Justice, comme étant les donneurs d’ordre de l’assassinat de Martinez Zogo.
Une sortie qui n’a pas été du goût des avocats de Justin Danwe qui ont réagi quelques instants après.
Dans sa sortie Jacques Mbouny, l’avocat de Justin Damwe a expliqué que: > a taclé Me Jacques Mbouny dans un reportage de Canal 2 International.
Réfutant au passage que le fait que les avocats de Amougou Belinga accusent son client d’avoir cité les noms de Laurent Esso et Louis Paul Motaze.
A son tour. Maître Calvin Job, l’avocat de la famille de Martinez Zogo, réagissant à ces deux sorties, a appelé ses confrères à respecter la mémoire de Martinez Zogo.
A côté des avocats qui se tirent dessus à balles réelles, certains médias s’accusent aussi mutuellement.
Rendu à la troisième semaine après les premières arrestations, l’affaire Martinez Zogo est encore loin de livrer son épilogue.
Mimi Mefo Info Français