La direction de Laquintinie reconnaît des légèretés dans la prise en charge de la jeune maman.
“Il n’y a pas eu de vol de bébé à l’hôpital Laquintinie de Douala “. Le Directeur de cette formation hospitalière, le Pr Emmanuel Noël Essomba l’a confirmé dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 03 avril. Selon le communiqué, une jeune dame est “arrivée pour menace d’avortement tardif et inévitable et à expulsé un fœtus non viable”. Elle a été prise en charge par une stagiaire dont l’action “à malencontreusement abouti à l’évacuation de ce produit de conception dans le vidoir”. Une situation qui a conduit à des incompréhensions entre le jeune dame et l’équipe médicale. Une enquête menée par le Directeur de cet hôpital dans le but d’établir la vérité a permis “d’apaiser la famille et de ramener la sérénité” a en croire l’hôpital.
L’hôpital se reconnaît cependant coupable d’un “deficit de communication entre le personnel et la famille” et promets d’accentuer “les procédures de communication entre le personnel et les usagers, ce qui permettra de réduire à l’avenir ce type d’incident”.
Interrogée à ce sujet, la maman déclare qu’elle est arrivée à l’hôpital aux environs de 21h, le 30 mars. “Arrivée ici, la dame a constaté que je devais accoucher parce que j’étais à 8 mois. J’ai accouché normalement, le placenta est sorti. Je leur demande ce qui se passe parce que je sens que l’enfant est en train de sortir. J’appelle les sages-femmes, personne ne vient. On me dit qu’on ne peut pas mobiliser tout un personnel pour moi”, s’insurge a-t-elle. La dame s’étonne également de n’avoir pas vu l’enfant, ni le placenta. “Je n’ai pas entendu les cris de l’enfant. Elle m’a dit que si l’enfant était prématuré, on allait l’envoyer à la couveuse. Nous sommes là dans l’impasse. On se pose plein de questions. Lorsque j’étais en salle, tout a disparu”, se plaint la mère meurtrie.