C’est la nouvelle stratégie mise sur pied par la Commission nationale anticorruption (Conac). Objectifs : sensibiliser les populations rurales grâce à la collaboration de 64 radios communautaires présente sur le territoire national.
Alors que la corruption bat son plein au Cameroun, la Commission nationale anticorruption (Conac) vient de lancer une nouvelle stratégie de communication. Il s’agit selon les explications de Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac de sensibiliser les populations rurales grâce à la collaboration de 64 radios communautaires présentes sur le territoire national.
« Nous parlons un peu trop en français et en anglais. Il faut maintenant parler aux ruraux dans leurs langues locales pour que le message de la lutte contre la corruption puisse être entendu », a fait savoir Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac, à la presse.
Pour faire réussir son projet, la Conac a organisé un séminaire de formation pour la prise en main des journalistes des radios communautaires impliquées dans le projet. « Maintenant, nous allons les rencontrer et nous allons travailler de telle sorte qu’ils mettent sur pied des programmes qu’ils vont gérer pour communiquer les missions de la Conac et être davantage des partenaires de la Conac pour la lutte contre la corruption », indique Dieudonné Massi Gams.
Pour le président de la Conac, les populations doivent comprendre que la lutte contre la corruption ne concerne pas seulement les grandes villes et le sommet de l’État. Mais qu’il s’agit d’un combat qui engage tous les Camerounais.
A.A