Accusé d’avoir mis en péril les ressources financières de centaines de Camerounais dans un montage financier douteux, cet homme d’affaires fait une sortie pour le moins scandaleuse
Dans une vidéo largement relayée sur la toile, Émile Parfait SIMB avoue qu’il tient un réseau de personnes qui sont sous ses ordres.
Elles sont disséminées dans plusieurs sphères de la République, notamment la justice et l’armée.
“Il suffit que je leur donne un ordre pour qu’ils obéissent. Même si la personne est cachée où, ils la retrouvent. Certaines personnes me restent fidèles là-bas. Dans l’armée comme chez les magistrats, chez les avocats, j’ai des personnes sûres qui m’ont promis que si je devais mourir on nous enterrera ensemble”, déclare t-il dans un audio en langue bassa traduit en français par des internautes
Ses affidés lui témoignent leur fidélité à travers la façon dont ils gèrent ses dossiers.
“Ils peuvent prendre beaucoup de temps pour gérer mes affaires, parce que même eux, protègent leurs postes. Et c’est normal parce que s’ils ne sont plus à ces postes, ils ne pourront plus m’aider et j’irai à coup sûr à ma perte”.
Ses sbires “prennent le temps pour fouiller, tchéker, pour arranger le droit en ma faveur de telle sorte qu’une fois qu’ils mettent la main sur un de mes ennemis, aucune intervention ne puisse le sauver. Peu importe celui qu’ils peut appeler, ils ne le libéreront pas parce qu’ils ont arrangé le droit en ma faveur “.
Ils sont prêts à tout pour lui faire plaisir. Il révèle que dans une bataille contre l’un de ses ennemis, ses éléments sont ont fouillé la carte d’identité de la cible” à la police, par un réseau frauduleux pour produire un mandat d’arrêt” contre sa “victime”.
“Je conserve un réseau de gens qui me sont dévoués de telle sorte que si ta tête ne me revient pas et que je décide de te nuire, je vais te nuire”, poursuit t-il avant de conclure: “Certaines personnes pensent que je suis fini mais bon, ça c’est à voir”.
Plusieurs plaintes ont été déposées contre Émile Parfait SIMB au Cameroun, au États-Unis, en France et au Canada.
Il est accusé d’avoir escroqué des centaines de personnes à travers sa plateforme Liyeplimal spécialisée dans l’investissement en cryptomonnaie.
Le préjudice est estimé à plusieurs milliards de francs CFA. C’est dans la foulée de ces accusations qu’il a précipitamment quitté la campagne l’année dernière pour la Russie, pays où il a noué des relations d’amitié avec de hauts responsables