Le préfet est allé touché la réalité du terrain
La rentrée scolaire est effective dans le département de Mayo Tsanaga à l’extrême Nord. Le préfet Richard Marcel Tam a tenu à faire les tour des différents établissements primaires, secondaires et maternelles de la ville de Mokolo pour en avoir le cœur net.
Tour a tour, le numéro 1 du département de Mayo Tsanaga a demandé aux enseignants de se mettre au travail malgré les conditions difficiles que traversent les autres localités victimes d’insécurité.
Le Gouvernement est en train de mettre tout en œuvre pour une année scolaire en sécurité indique le préfet de ce département.
Dans les autres localités de Mayo Tsanaga, la situation sécuritaire reste tendue avec les attaques à répétition paralysant une fois de plus la reprise des cours et la présence effective des enseignants.
A ce jour bien que les élèves ont bien démarré les cours dans les salles de classe pour ce qui est du centre urbain de Mokol, certaines localités connaissent une situation différente. Une centaine d’établissements primaires et secondaires n’ont pas eu la chance d’ouvrir leurs portes à cause des exactions de la secte boko Haram.
C’est le cas à Tourou, Moskota et Assighasia. Dans ces localités désertes, ce n’est pas la rentrée scolaire qui tient les parents à coeur, mais plutôt c’est de quoi nourrir ces enfants et chercher refuge pour sauver leur vie.
Ces parents et leurs progénitures sont obligés de passer la nuit sur les montagnes et regagner leurs localités le matin avec la peur dans le ventre.
“Nous sommes sans voix il est tôt de parler de la rentrée scolaire ici chez nous a Tourou. Les enfants ont faim nous n’avons pas de quoi mettre sous la dent nos ont été détruites par les boko Haram.
Nous sommes obligés de passer la nuit sur la montagne nous sommes exposés au reptiles a tout sorte de danger nous vraiment dépassé” indique un chef de famille.
Le préfet du département du Mayo Tsanaga en faisant le tours des différents établissements de la ville de Mokolo lundi le 4 septembre a promis aux habitants des zones d’insécurité le retour au calme avec une base militaire qui sera opérationnelle le long des frontières afin de combattre la secte terroristes.