Après la tuerie de Bamenyan, l’autorité traditionnelle fait cette sortie dans un contexte de polémique sur la gestion sécuritaire du département des Bamboutos, objet d’une succession d’attaques
Le chef supérieur de Bamenyan où s’est produite l’attaque meurtrière d’hier mardi 21 novembre 2023 dans les Bamboutos à l’ouest n’est pas resté silencieux. Dans un communiqué fleuve, sa majesté Rodrigue MOKO MOUZIE déjà fait déjà le bilan de cette incursion des séparatistes. A savoir neuf morts , trois maisons incendiées, sept boutiques, un véhicule cargo et plusieurs motos brûlées et emportées.
Le but de ces “forces obscurantistes” est ” d’installer la peur et la panique. Mais notre cher groupement fier et courageux, restera debout et ne se laissera pas déstabiliser.
Notre grandeur passée et actuelle réside dans notre ferme détermination à surmonter rapidement nos douleurs présentes et celles à venir . Nous avons été habitués ainsi. Nous avons surmonter pire que ça au moment où face à un silence coupable nous avons dans une solidarité collective et admirable fait face à des agressions et occupations de nos terres. Aujourd’hui plus que jamais fièrement nous sommes debout et poursuivons notre marche vers le développement pour le plan d’épanouissement de notre peuple ” développe le chef supérieur
Le chef de 2è degré va plus loin. Il fait des propositions. Entre autres, la création d’une “cellule de crise et d’aide aux victimes, une enquête sérieuse et objective”.
Le chef des Bamenyan demande surtout” une collaboration étroite avec l’administration” pour” obtenir un renforcement des effectifs mobilisés, un appui significatif au comité de vigilance, afin de maintenir dans la durée un niveau de vigilance et de protection élevé “.
Des propositions qui se font alors qu’une polémique en cours sur l’efficacité du renseignement et des mesures d’anticipation. Car plusieurs membres des comités de vigilance révèlent avoir donné l’information sur l’imminence de l’attaque meurtrière de ce mardi 21 novembre à Bamenyan. Sans que les autorités ne prennent des mesures conséquentes au plan sécuritaire