Selon plusieurs sources, la cinquantaine de tombes a été saccagée au cimetière municipal de Djadjé à Garoua, par un individu encore non identifié se réclamant propriétaire de cette d’une parcelle de terrain d’un hectare. affaire fait couler la salive dans la cité capitale de la région du Nord.
Sur instruction du préfet du département de la Bénoué, le Maire de Garoua Goura Beladji, vient d’effectuer une décente sur le terrain, en compagnie de ses collaborateurs et l’ huissier de justice Justin Djidjigman, pour constater les faits. En deux jours seulement l’auteur de cet acte ignoble a détruit 12 lots, dont plus d’un hectare de superficie tombale au cimetière municipal de Djadjé. Une destruction, condamnée par la population de la ville de Garoua.
“Cet acte est condamnable. Détruire les tombes des morts, l’auteur doit être sanctionné. Donc les autorités doivent de près suivre pour éviter des soulèvements des populations, indique Boubakari Maman Bello, chef du service des affaires administratives et financières de la communauté urbaine de Garoua”
Le Maire de la ville de Garoua, qui a effectué une décente sur le terrain, sur instruction du préfet de la Bénoué, est allé s’enquérir de la situation. Goura Beladji, compte aller loin pour identifier le responsable.
L’affaire alimente les débats dans la ville de Garoua, en attendant de mettre la main sur l’auteur de cette action dont les réelles motivations restent encore inavouées.Selon le code pénal Camerounais dans son article 274, la violation de tombeaux et de cadavres est puni d’un emprisonnement de trois mois à cinq ans et d’une amende de 10.000 à 100.000 francs celui qui :viole des tombeaux ou sépultures ; ou profane tout ou partie d’un cadavre humain enseveli ou non.