Le lycée bilingue de Bertoua à l’Est du Cameroun a connu l’horreur ce jeudi 28 mars 2024. Le jeune Ekosso, élève en classe de Form 4, A (chef de classe) a succombé après les coups de couteau de son camarade.
« En effet, et selon les témoignages recueillis auprès des autres élèves de la Form 4 A, l’assaillant serait exclu pour absentéisme. Le chef de classe étant celui qui garde les fiches d’appel et qui parfois fait l’appel surtout pendant les heures creuses ; le bourreau aurait donc estimé que sa victime était responsable de son sort avant de décider d’en découdre avec lui. D’où l’agression à l’arme blanche qui débouche sur le décès du chef de classe en question ce 28 mars 2024 aux environs de 14h », rapporte la page d’information locale Actualité de l’Est
Selon nos informations, la scène s’est déroulée hier, jeudi 28 mars 2024 dans la cours de l’établissement scolaire. Le meurtrier après son forfait a pris la poudre d’escampette tandis que la victime conduite dans une formation hospitalière succombe à ses blessures aux environs de 14 h. Une scène qui traduit le niveau de barbarie et d’insécurité qui se vit dans certains établissements scolaires du Cameroun et qui appelle à l’intervention des autorités.
Mais ce n’est pas seulement au sein des établissements scolaires que la situation sécuritaire est alarmante. Même au sein des villes, des ménages, au travail, la situation sécuritaire s’est aggravée. Pas plus tard que mercredi dernier, un conducteur de mototaxis a tué son client à coup de couteau à Kribi. Selon des témoins, ‹‹ Nzié Jean Claude Ruphin est mort, après avoir reçu trois coups de couteau mercredi soir aux environs de 19h 30 minutes. Les blessures mortelles lui ont été assenées par le conducteur de la moto qui le transportait au retour de son boulot. L’on apprend que Jean Claude a stoppé une moto au centre-ville, pour le domicile familial au quartier Dombè, entrée Koumba il dit alors au mototaximan qu’il a 200f dans 500f. À quelques mètres de chez lui, le conducteur de la moto a dit qu’il ne peut plus continuer, estimant qu’il avait traversé la destination. Malgré la fatigue, Jean Claude lui a tendu 500f le conducteur de la moto de dire je n’ai pas la petite monnaie ce qui a provoqué une vive discussion entre les deux. Une jeune dame (la voisine) qui revenait de la ville ayant pris connaissance du problème, a donné 200f au conducteur de la moto pour taire la querelle . Malgré cette action les deux ont continué à se quereller, jusqu’au point où la bagarre a déclenché.
Selon les témoignages, le conducteur de la moto a retiré le couteau s’est jeté sur jean Claude, et lui a administré trois coups de couteau devant une foule impuissante où il va finir par fuir.