Dans une déclaration qui a secoué le monde du football africain, l’ancien secrétaire général de la CAF, Constant Omari, a exprimé des propos troublants sur les enjeux entourant une éventuelle suspension du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o. Ses déclarations ont jeté une lumière crue sur les luttes intestines et les manœuvres politiques qui se déroulent en coulisses, laissant entrevoir un avenir incertain pour l’instance dirigeante du football au Cameroun.
Selon Constant Omari, dès que Samuel Eto’o a manifesté son indépendance d’esprit à la tête de la FECAFOOT, son destin était scellé. Il a déclaré que les événements actuels ne sont que le déroulement d’un processus prévu depuis longtemps. Omari a également évoqué les élections prévues pour 2025 au comité exécutif de la CAF, soulignant qu’une partie des membres sera renouvelée, ce qui pourrait conduire à un changement de dynamique entre anciens alliés devenus ennemis.
L’ancien secrétaire général a laissé entendre que Samuel Eto’o pourrait rencontrer des difficultés pour obtenir le soutien nécessaire pour être reconduit en tant que président de la FECAFOOT. Il a mis en lumière les manœuvres visant à pousser Patrice Motsepe, actuel président de la CAF, à modifier le statut de la FECAFOOT. Omari a souligné que si ces changements ne sont pas réalisés avant les élections, il faudrait “liquider” Samuel le plus tôt possible pour installer un successeur favorable à leur camp.
Les déclarations d’Omari ont également mis en lumière une tentative de division des anciens joueurs camerounais, suggérant que la perte de leur influence à la tête de la fédération pourrait avoir des répercussions significatives sur leur avenir. Il a évoqué des forces malveillantes cherchant à diviser les anciens joueurs, jetant ainsi un éclairage troublant sur les enjeux politiques et sportifs qui se jouent en coulisses.
Les révélations de Constant Omari suscitent un vif débat dans le monde du football africain, mettant en lumière les tensions et les rivalités qui menacent l’unité et la stabilité du football au Cameroun. Les prochaines élections au comité exécutif de la CAF en 2025 s’annoncent cruciales, et cette sortie de l’ancien secrétaire général soulignent l’importance des enjeux à l’approche de cet événement majeur pour le football africain.
Gilles Noubissie