Dans une interview accordée au Guardian, l’avocat de Samuel Eto’o, Antoine Vey, a réfuté les allégations selon lesquelles l’ancien footballeur aurait été impliqué dans une conversation sur la corruption.
Vey a déclaré que l’audio en question, dans lequel Eto’o parle à un président de club, ne prouve en aucun cas une quelconque participation à des actes illégaux. Il a souligné que l’objectif de cette enquête semble être de ternir la réputation d’Eto’o, sans fondement réel. L’avocat a exprimé des doutes quant à la chronologie et la motivation de cette enquête, suggérant qu’elle pourrait être utilisée pour propager de fausses nouvelles.
« M. Eto’o ne reconnaît pas avoir participé à une conversation dans laquelle il parle évidemment de corruption. Si vous écoutez l’audio, il essaie de rassurer le président d’un club sur certains problèmes qu’il rencontre ; il dit que le problème sera réglé, mais il ne dit pas que c’était par des moyens illégaux ou quoi que ce soit du genre. On ne voit pas vraiment à quoi sert l’audio. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la procédure et n’est qu’une partie d’une campagne visant à nuire à la réputation d’Eto’o. Nous pensons que cette enquête ne repose sur rien et qu’elle a été ouverte uniquement pour créer une publicité négative à l’égard de M. Eto’o.
Nous n’acceptons pas la façon dont ils agissent. Si vous prenez la chronologie, nous ne comprenons pas pourquoi l’audience a lieu maintenant et pourquoi elle n’a pas eu lieu en août. Nous pouvons également constater que les gens utilisent ce genre d’absurdités procédurales pour créer de fausses nouvelles à son sujet », a déclaré l’avocat du président de la Fecafoot.
Cette déclaration intervient alors que l’enquête de la CAF sur le président de la Fecafoot suscite des interrogations quant à ses implications et à sa finalité. Ce dernier était attendu hier 17 avril pour répondre des accusations portées contre lui et le président de victoria united.