Le président de la Fédération Camerounaise de Football se réserve le droit de porter plainte en temps opportun.
Eto’o juge la communication de la Confédération africaine de football, concernant les plaintes qui auraient été déposées auprès de l’instance par des acteurs du football camerounais, demandant l’ouverture d’une enquête contre le président de la Fecafoot, “à la fois pernicieuse et toxique”. Dans un communiqué rendu public ce jeudi 09 août et signé de son avocat Me Elame Bony, l’on apprend que le goléador appelle les acteurs du football camerounais au “calme”. Il trouve également que la position de la CAF est “hâtive” et surprenante, puisqu’elle “évoque déjà des «ALLEGATIONS A PREMIERE VUE SERIEUSES » alors même qu’à ce jour, Monsieur ETO’O Fils n’a été notifié d’aucune des accusations prétendument portées contre lui”, s’insurge t-il.
Pour lui, cce sont les ennemis du football camerounais qui se livrent à de tels agissements.
Dans ce sens, Eto’o “invite la grande famille du football camerounais à la résilience face aux attaques répétées et injustifiées des ennemis du football qui entendent prendre notre sport roi en otage pour continuer de servir leurs intérêts personnels et égoïstes”.
Le président de la Fecafoot assure qu’il continuera “sans relâche la mise en œuvre du programme de réforme entamée le 11 Décembre 2021”.
Il est déçu de se retrouver face à une telle situation, alors que “le travail acharné” de son équipe “commence à porter des fruits comme l’atteste le récent triomphe de la sélection nationale U20 lors des jeux de la francophonie”.
L’ancien international camerounais est au cœur d’un scandale depuis plusieurs mois déjà. Mercredi, la CAF a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à des “demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais pour l’examen et l’enquête de certains comportements inappropriés présumés de M. Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football”.
La CAF souligne que “M. Samuel Eto’o est présumé innocent jusqu’à ce qu’une instance judiciaire appropriée conclue le contraire”, et elle ne fera aucune déclaration supplémentaire au courant de l’enquête.