Le procès relatif à la demande de mise en liberté de l’homme d’affaires a été renvoyé par la Cour d’Appel du Centre au 11 mai prochain.
Jean Pierre Amougou Belinga doit se présenter de nouveau à la Cour d’appel du Centre le 11 mai prochain. Cette juridiction qui statue sur la demande de mise en liberté provisoire introduite par le conseil de l’homme d’affaires, doit en effet prononcer une décision le 11 mai prochain.
Au sein de l’opinion, une question taraude les esprits. Le Zomloa des Zomloa peut-il bénéficier de la liberté provisoire ? Chez les experts du droit, les avis sont partagés. Certains estiment que la demande de mise en liberté du président directeur général de Vision 4 devrait tout simplement être rejeté sur la forme, du fait que selon les dispositions du Code pénal, la demande de mise en liberté provisoire ne concerne pas les personnes, inculpées pour des crimes où elles risquent l’emprisonnement à vie.
Cette disposition semble ne pas interressé le tribunal, puisque l’affaire a été renvoyée au 11 mai, pour permettre au tribunal militaire de Yaoundé de produire un certain nombre de documents à la Cour d’appel. Cette demande adressée par la Cour d’appel au tribunal militaire signifie donc pour certains analystes que le tribunal va étudier le dossier dans le fond. Et de ce fait, quelque soit les éléments qui seront mis à la disposition de la Cour d’appel, le magnat des médias pourrait bénéficier de la liberté provisoire.
Ceux qui maîtrisent bien le collège des juges composés du président Gilbert Shlick, du magistrat Embang et du magistrat Tafeu ne doutent pas du fait que plusieurs magistrats qui statuent sur le dossier sont acquis à la cause du Zomloa.
Albert Atangana