Le ministre de la communication a demandé aux journalistes de faire preuve de mesure dans le traitement de l’information sur l’assassinat de MARTINEZ ZOGO.
Le Journaliste George Parfait OWOUNDI rappelle au ministre que les professionnels de média sont dans leur obligation de rentrer compte d’un crime comme celui contre Martinez ZOGO. L’intégralité de sa sortie.
“Nous sommes toujours dans la menace et l’intimidation. Le Cameroun ne va pas réinventer la roue du journalisme et de l’information.
Heureusement l’arrivée du satellite nous fait voir ce qui se passe ailleurs dans ces procédures. Nos magistrats Sont donc aussi manipulables par les journalistes ? Lorsque les journalistes dénoncent les détournements de fonds et la malgouvernance, ce n’est pas l’impression qu’ils donnent, nos hommes en robes. Pour le respect qui me reste pour nos “institutions” je serai bien élevé de ne pas dire ce que je pense de cette autre sortie.
Mais de grâce, le Cameroun, appelez le continent ou planète, reste un pays de la planète terre et en dehors de ne pas nous donner l’eau, l’électricité, les soins de santé, les routes etc… Ne réinvente pas le compte rendu d’une enquête criminelle. Qui peut le plus peut le moins.
Si la police et les procureurs ont des problèmes avec la communication sur un crime odieux comme celui qu’a subit MZ, les journalistes vont les aider. Quand on voit toutes les lois contre les crimes économiques dans notre pays, on voit bien leur influence dans notre quotidien”
George Parfait OWOUNDI, Journaliste au Quotidien ESSINGAN