Mamadou MOTA et compagnie sont déclarés non-coupables pour 04 chefs d’accusation. Ce sont: vols, destruction en groupe, tentative d’évasion, blessures sur détenus.
Le premier Vice Président du MRC comparaissait hier devant la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé, dans le cadre de la mutinerie à la Prison Centrale en juillet 2019. Une mutinerie pour laquelle le Tribunal de Première Instance de Yaoundé l’avait reconnu coupable et condamnés à 2 ans de prison ferme.
162 autres personnes dont des détenus de la crise Anglophone poursuivis dans la même procédure voient également 04 chefs d’accusation être supprimées de leurs charges.
En revanche, l’accusation de rébellion en groupe a été maintenu par la Cour d’Appel pour tout ce monde. Cette décision supprimant 04 charges concerne 163 personnes au total. Parmi eux, 15 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun dont Serge NANA BRANCO, WILFRIED SIEWE, ERIC SIEWE entre autres. Ces derniers comme les militants du MRC voient leurs peines diminuées de 03 ans à 16 mois.
Pour ce qui est des détenus de la crise Anglophone, ils voient aussi leurs peines réduites après cette annulation de 04 chefs d’accusation. Ainsi Mancho BIBIXY, Felix NGALIM et Thomas TASSA entre autres voient leurs peines ramenées de 03 ans à 16 et 18 mois.
Ceci implique que Mamadou Mota sortira de prison en février 2021 et les autres d’ici décembre 2020. Maître Emmanuel SIMH, membre du collectif des accusés regrette que les hommes politiques de l’Extrême Nord ont voulu “briser la carrière politique” du premier Vice Président du MRC.
Malgré cette réduction de peine par la Cour d’Appel du Centre, Mamadou MOTA pourrait être privé de participer à des prochaines échéances politiques.