La nuit de mercredi à jeudi a été forte tumultueuse dans le petit centre ville de Bengbis, ressort du département du Dja et Lobo, région du Sud. Des flammes géantes se sont emparées de la résidence du sous préfet de céans. L’administrateur civil principal MFOPOU ALIYOU. D’après certaines sources, le chef de terre se serait échappé de justesse par la fenêtre, pour obtenir la vie sauve.D’après plusieurs sources concordantes, cet incendie a été causé par les militants du RDPC (Parti politique au pouvoir) en colère. Ils s’insurgent contre « l’ingérence » de monsieur le sous préfet (supposé neutre) dans les affaires internes de leur parti politique, en prenant fait et cause pour un candidat refusé par la base militante.Pour une autre source, le sous préfet est plutôt parti intervenir pour mettre du calme, de peur que le tumulte observé des militants ne dégénère pas en désordre public.En fait, il y avait une liste qui avait l’onction du comité central mais impopulaire à Bengbis. Lors de la validation des listes devant entrer en compétition, la tension était tellement vivent chez les militants qu’ils ne voulaient même pas sentir les membres de cette liste dans la salle. La tête de la liste, fort des pouvoirs de Yaoundé, mettra à contribution l’autorité de l’Etat, pour s’imposer. Avec les éléments de la gendarmerie locale, le sous préfet va imposer non seulement l’entrée des membres de la liste dans la salle, mais s’assurer aussi que celle-ci est valablement prise en compte.Ce n’est pas la première fois que monsieur MFOPOU ALIYOU est mêlé dans les affaires politiques. Le média en ligne Camer.be, dans sa publication du 04 Août 2020, fait échos d’une « correspondance scandaleuse », dans laquelle l’administrateur civil principal, alors sous préfet de Bazou, dans le Ndé, région de l’Ouest, se vantait d’avoir « manœuvré, pour l’écrasante victoire du RDPC », lors du double scrutin législatif et municipal de février 2020.