Les députés de sa formation politique, le Parti camerounais pour la reconstruction nationale (PCRN) sont ainsi tenu à verser une somme de 100 000 FCFA par mois à leur suppléant.
Selon le code électoral aucun candidat ne peut se présenter sans suppléant. Le suppléant est appelé à remplacer son titulaire en cas de promotion à une autre fonction, ou de démission. Seulement, la loi ne prévoit aucune rémunération pour les députés suppléants.
Pour résoudre ce problème au sein de son parti, Cabral Libii, le président national du Parti camerounais pour la reconstruction nationale (PCRN) a pris une décision le 30 mai dernier, « portant régime sur les cotisations spéciales au profit des parlementaires suppléants ». Désormais, chacun des cinq députés de ce parti à l’Assemblée nationale est désormais tenu de reverser un montant de 100 000 FCFA tous les mois à son suppléant. Cette somme doit être prélevée « de leurs rémunérations mensuelles perçues au Parlement au titre des cotisations spéciales », précise Cabral Libii.
Une mesure qui même si elle est à saluer, ne va pas sortir les députés suppléants de la précarité, si l’on observe seulement qu’un député titulaire gagne 850 000 FCFA par mois, en plus de ses avantages.
Pour liliter la pression sur les députés titulaire, Cabral Libii a indiqué que « les parlementaires titulaires sont en application de cette mesure, dispensée de tout autre versement mensuel obligatoire au profit du parti ».
A.A