Selon le ministère des Transports, ces régions sont entre autres : l’Extrême-Nord, l’Est, l’Ouest, l’Adamaoua, le Nord-Ouest.
Plusieurs régions du Cameroun sont sous la menace des catastrophes naturelles a affirmé le ministre des Transport Jean Massena Ngalle Bibehe. Parmi elles, l’Extrême-Nord, l’Est, l’Ouest, l’Adamaoua, le Nord-Ouest.
Selon le membre du gouvernement, des fortes pluies régulières, parfois accompagnées de vent violent sont attendues dans ces régions durant le trimestre septembre, octobre, novembre 2023. S’appuyant sur le rapport des prévisions saisonnières et suivi de la saison des pluies, le membre du gouvernement explique que « ces fortes pluies seront excédentaire par rapport à la climatologie des zones concernées.
Elles pourraient engendrer, des ca d’érosion, de pollution d’eau potable, ainsi que des inondations dans les bas-fonds, des glissement de terrains dans les zones accidentogenes , des destructions des infrastructures routières, des habitations dans lesdites zones. Le ministre rassure que le reste du territoire devrait être arrosé par les pluies plus u moins normales.
Pour pallier de future catastrophe, le ministre invite les populations des zones concernées à rester vigilantes.
Au Cameroun, la nature a causé de nombreux degats ces derniers temps. Depuis le début du mois de juillet 2023, une montée progressive des eaux a été observée dans les arrondissements de Yagoua, Vélé et Kaï-Kaï dans le département du Mayo-Danay, ainsi que dans ceux de Blangoua, Zina et Logone Birni, dans le département du Logone et Chari conduisant à la destruction de cultures.
Selon les estimations des services du ministère de l’Agriculture et du développement rural, 337 hectares de champs rizicoles ont été détruits dans 12 villages de l’arrondissement de Maga dans le département du Mayo-Danay, et 1 340 hectares de champs de riz, sorgho, maïs et gombo affectés dans l’arrondissement de Zina dans le département du Logone et Chari.
Dans le Mayo-Danay, des sources locales rapportent des dégâts sur les habitations et sur les cultures à la suite des pluies abondantes entre le 15 et le 21 septembre dans la localité de Grand Gabaraye, dans l’arrondissement de Vélé. Ces sources font état de plus de 90 maisons détruites, partiellement ou entièrement, et d’environ 25 ménages restés sans abris et qui sont hébergés dans des familles proches. Aucun cas de décès ni de blessés directement liés aux inondations n’a été rapporté.
Les pluies abondantes et la montée des cours d’eau sont, par ailleurs, à la base de la détérioration continue, des voies routières dans plusieurs localités dans le Mayo-Danay et le Logone et Chari, rendant ainsi l’accès plus difficile.
Entre le 11 et 13 août, la localité de Mourla, dans l’arrondissement de Maga (Mayo-Danay) a accueilli environ 340 ménages (2 400 personnes) fuyant des inondations au Tchad. Ces personnes proviendraient des villages tchadiens de Makaroua, Mouskon, Mirviding et Mala dans l’arrondissement de Katawa, département de Lemié.
Ces localités seraient inondées à la suite de la rupture d’une digue survenue entre Bongor et Gamsai (au Tchad) le 10 août. Les partenaires humanitaires et les autorités administratives locales ont entrepris une assistance multisectorielle au profit de ces personnes.