Plusieurs professionnels de média ont été arrêtés hier à l’occasion de la mobilisation appelée par le MRC.
A l’appel de l’opposition, plusieurs dizaines de Camerounais sont sortis hier afin de demander le départ du Chef de l’État et condamner la programmation des prochaines élections régionales, sans “reforme consensuelle” du système électoral et sans résolution de la crise dans les régions du nord ouest et du Sud ouest.
A Douala, Bafang, Bafoussam, Baham, les rassemblements ont eu lieu avant d’être dispersés par les forces de maintien de l’ordre.
Mais l’un des faits particuliers de la journée c’était les arrestations des journalistes. D’abord à Yaoundé, le correspondant de Radio France International a été arrêté de façon musclée alors qu’il devait couvrir les marches dans la capitale Camerounaise.
Retenu pendant plus de deux heures au commissariat central numéro 1 de la ville, il a été torturé par la police avant d’être relâché après l’intervention de l’avocat Maître Emmanuel SIMH. RFI dénonce des violences “qui portent sérieusement atteinte à la liberté de la presse”.
Le média assure son correspondant de “tout son soutien, de son attachement à la protection de son intégrité physique et de sa liberté d’exercer son métier au nom du droit à l’information”.
Toujours dans la capitale Camerounaise, le Journaliste Lindovi NDJIO travaillant pour le Groupe de presse La Nouvelle Expression a été également été arrêté aux encablures du domicile de l’opposant Maurice KAMTO et gardé pendant tout l’après midi puis libéré en soirée.
Autre arrestation, celle d’un caméraman de la chaîne privée ÉQUINOXE TÉLÉVISION, Rodrigue NGASSI.
Particulièrement molesté aucommissariat central numéro 1 de Yaoundé, il a été libéré en début de soirée après des heures de tortures.
Le reporter d’images a reçu des consultations et des soins avant de reprendre service.
Mimi Mefo Info Francais