Dans sa dernière sortie, l’ong de défense des droits de l’homme dénonce la machine répressive du gouvernement Camerounais qui s’est mis en branle le 22 septembre dernier à travers le pays.
Selon HRW; les forces de sécurité Camerounaise ont tiré des gaz lacrymogènes, utilisé des canons à l’eau et arrêté des centaines de personnes; principalement des membres et partisans de partis de l’opposition, pour disperser des manifestations pacifiques. De nombreux manifestants ont ainsi été battus, maltraités lors de leur arrestation et pendant leur détention, indique HRW.
Elle dénonce aussi la répression politique et pense que le gouvernement Camerounais devrait demander des comptes à ceux qui se sont rendus responsables de violation des droits de l’homme.
Évoquant le cas du MRC, HRW dit avoir interviewé dix cadres du parti, cinq avocats, trois journalistes, ainsi des membres des familles des personnes arrêtées. Il en ressort selon le parti de l’opposition que plus 500 personnes ont été interpellées le 22 septembre dernier, parmi lesquelles:
155 libérées, 21 autres présentées devant les juridictions civiles, 107 traduites devant les juridictions militaires, 63 détenus sans inculpation et d’autres toujours en détention dont la situation n’est pas claire.
HRW appelle à l’intervention de la communauté internationale afin d’amener le gouvernement Camerounais à respecter les conventions sur les droits de l’homme que le pays a signé. L’ONG estime que la situation est d’autant plus grave que le leader du MRC, le parti politique de l’opposition reste enfermer dans sa résidence, privé de sa liberté d’aller et venir depuis plus de trois semaines, sans aucune notification légale.
Ce n’est pas la première fois que HRW s’intéresse au cas du Cameroun ou elle a souvent décrié les abus sur des citoyens, le musellement de la presse et de l’opposition. Ces sorties qui ont parfois amené le gouvernement du Cameroun a réagir, pour à chaque fois nier les accusations de l’ong qui défend les droits de l’homme.