48h après la prise de position des experts des droits de l’homme de l’ONU en faveur des manifestants du 22 septembre, le gouvernement Camerounais parle de partialité. Pour le Cameroun, c’est une prise de position “partiale, subjective et biaisée”.
Des contre-vérités relayées et amplifiées par des médias internationaux, soit par méconnaissance de la réalité des faits; soit par simple exploitation des flux des fausses informations, supputations et allégations mensongères distillées par des sympathisants du MRC aux yeux du ministre de la communication.
Selon René Emmanuel SADI, par ailleurs porte parole du gouvernement, les chefs d’accusation ayant motivé l’interpellation de certains responsables et partisans du MRC et leur mise en détention provisoire sont conformes aux lois et règlements du Cameroun. René Emmanuel Sado dans un communiqué publié hier, fait savoir qu’en dépit des mises en garde des autorités au sujet du caractère illégal des marchés du 22 septembre, le leader du MRC et ses affidés ont bravé l’interdiction.
Le gouvernement accuse par ailleurs les experts de l’ONU d avoir grossi les chiffres concernant lesbpersonnes interpellées. Alors que les experts de l’ONU parlent de plus de 500 personnes interpellées ce jour, le gouvernement fait savoir que 294 manifestants ont été interpellés le 22 septembre; soit:
46 personnes dans le Centre
63 à l’Ouest
185 dans le Littoral
Et donc les 294 interpellés, 176 personnes ont été remises en liberté, 9 leaders sont entre les mains de la justice, 109 autres déférées aux parquets près les tribunaux militaires de Douala et Bafoussam.
Le porte parole du gouvernement Camerounais estime que les experts des droits de l’homme de l’ONU ont été induit en erreur. Eux qui demandent la libération de quelques 200 militants du MRC et la libération du professeur Maurice Kamto toujours en résidence surveillée depuis plus de trois semaines.