Neuf autres militants du MRC, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sont à Kodengui la prison centrale de Yaoundé pour au moins six mois.
Ils ont été placés sous mandat de détention provisoire hier soir, après la décision du juge d’instruction du Tribunal Militaire de Yaoundé, Bias Noël Albert.
Parmi les prévenus, Olivier Bibou Nissack, le porte parole de Maurice KAMTO et Alain Fogue, trésorier national du parti détenus au secrétariat d’État à la défense depuis septembre. Ils y ont été extraits le mardi 2 novembre, pour le tribunal militaire de Yaoundé.
Ces deux cadres du MRC qui n’avaient pas pris part aux marches organisées par leur parti le 22 septembre dernier sont accusés de tentative de révolution, revelli, attroupement aggravé et défaut de CNI.
Les mêmes chefs d’accusations pour 7 autres militants du MRC, que sont:
Djoufo Ngabou Bruce Michael, Kagho Kana Jacques, Ngnitedem André, Momo Mathurin, Sibiap Modje Pierre Omer, Intifalia Oben et Ewodo Vandelin. Tous ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yaoundé.
Ils viennent ainsi rallonger la liste des militants du MRC, qui séjournent désormais dans ce pénitencier. Avec ces nouvelles inculpations, l’éteau se resserre davantage autour du MRC.
Outre les manifestants englués dans des affaires juridiques, le président national de ce parti politique de l’opposition; le professeur Maurice Kamto, est toujours en résidence surveillée. Il est privé de sa liberté d’aller et venir depuis plus d’un mois; sans notification légale, un fait décrié par ses avocats qui ont d’ailleurs porté plainte contre l’État du Cameroun, pour voie de fait administrative. L’audience pour l’examen de la plainte a été renvoyée au 22 novembre prochain. C’est une affaire à suivre.