Le ministère de l’Économie en parle d’un ton grave. Après leurs récoltes, les paysans perdent jusqu’à 25% du fruit de leur labeur au Cameroun. Des chiffres qui peuvent souvent aller jusqu’à 30 à 40% selon les produits. Le cas des légumes ou encore du maïs. La faute à l’inexistence d’une véritable chaîne de froid. “Le Cameroun a pris un petit retard en matière de mise en place d’une chaîne de froid. La chaîne de froid permet de maintenir les aliments à une température originelle de la production jusqu’à la consommation” explique Willy AZANGUE Président de l’association des professionnels de froid et climatisation du Cameroun
Les pertes enregistrées après les récoltes aussi bien chez les agriculteurs que chez les éleveurs, sont un pied de nez à l’ambition de création des chaînes de valeurs que proclame les pouvoirs publics. Pour les professionnels, la prise de conscience de l’importance des systèmes de refroidissement devrait donner un coup d’accélérateur, à la fois à l’industrie et une plus-value pour la santé.
La mise en place d’une chaîne de froid devrait s’accompagner de l’adaptation des populations aux moyens modernes en matière de gestion de la température. Un saut qualitatif bénéfiques pour le climat et sur le plan économique selon Guy KAMENI, Expert en Réfrigération et Directeur commercial de DAIKIN, le géant mondial de la Réfrigération
En instaurant, en 2019, la journée mondiale de la réfrigération, les Nations Unies ont voulu souligner l’importance de la mise en place de politiques publiques efficace dans le secteur pour l’économie et la santé humaine. Sous l’égide l’APFCC, les acteurs de la filière le rappelleront les 28 et 29 juin prochain au Cameroun à l’occasion des journées de la réfrigération.
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