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Le sujet de la succession de Idriss Déby Itno continue de faire débat en Afrique et dans le monde. La prise du pouvoir par un conseil militaire de transition dirigé par le fils du défunt président, a du mal à passer.
Au Cameroun, la classe politique s’est prononcée. L’opposition notamment accuse le chef de l’État Camerounais de complicité avec la France en vue de soutenir la junte actuellement au pouvoir au Tchad.
L’opposition indique que le Cameroun, en présentant ses condoléances au conseil militaire de transition a violé non seulement la constitution du Tchad, mais aussi un certain nombre de textes que le Cameroun a ratifiés notamment en matière de gouvernance et de démocratie.
Certains vont plus loin et mettent en garde contre une éventuelle transmission dynastique du pouvoir. Le scénario du Tchad pourrait se reproduire au pays de Paul Biya vu les signes envoyés ces derniers mois par le pouvoir en place. Dès lors, l’opposition Camerounaise prévient qu’elle ne serait pas prête à accepter un tel cas de figure.
Sur le plan international, l’Union africaine (UA) a appelé vendredi soir à la restauration au plus vite d’un régime civil au Tchad, où le général Mahamat Idriss Déby a cette semaine pris le pouvoir suite au décès de son père Idriss Déby Itno. Dans un communiqué, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, a fait part de sa “grave préoccupation” quant à l’instauration d’un conseil militaire dirigé par le fils du défunt président. Le communiqué appelle également à “un dialogue national inclusif” et demande à la Commission de l’UA, présidée par le Tchadien Moussa Faki Mahamat, de “constituer rapidement une mission d’enquête de haut niveau” au Tchad.
Le conseil militaire de transition, de son côté a déclaré la guerre aux rebelles, et appelé les pays du G5 Sahel à livrer tous les terroristes présents sur leurs territoires.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)
