La corruption étend chaque jour un peu plus ses tentacules au Cameroun. Le pays est classé 149e sur 180 dans l’indice de corruption de l’ONG Transparency International.
Le Cameroun est ainsi le 30e pays le plus corrompu au monde selon un récent classement.
Les conséquences sur l’économie du pays sont désastreuses, avec plus de 17 milliards de FCFA perdus l’année dernière. Malgré les actions menées sur le terrain par la CONAC, la commission nationale anti corruption, les habitudes ont la peau dure.
Environ 16 000 plaintes on été enregistrées en 2020, avec une forte proportion dans les domaines de la justice, des transports, des finances, de la sécurité entre autres.
Les administrations publiques demeurent de véritables niches de corruption au Cameroun. Face à la presse jeudi 23 Septembre 2021 à Yaoundé, le président de la CONAC le Révérend Dr Dieudonné Massi Gams a fait savoir quil était désormais question pour le Cameroun, de mettre sur pied des propres outils anti-corruption.
En attendant leur implémentation, le phénomène continue de se reprendre. En 2020, certains départements ministériels ont refusé de donner à la CONAC leurs rapports d’activités sur la lutte contre la Corruption. Il s’agit entre autres du Ministère de l’administration territoriale, des forêts et de la Faune, de l’agriculture, des postes et télécommunications, de l’élevage, pêches et industries animales, l’environnement, etc.