Un grave accident de la circulation a tué deux jeunes gens bien connus de la localité de Penja, département du Moungo où le drame s’est produit. “On est quitté du carrefour Penja. Ils sont passés devant nous au nombre de quatre sur la moto. Ils allaient au champ pour couper la papaye. Il y a Junior qu’on connaissait bien quand. On arrive, on trouve deux corps couchés sur place”, explique un riverain.
Parmi les deux autres jeunes à bord de la moto et grièvement blessés après le choc, l’un a rendu l’âme à l’hôpital, de source sécuritaire.
Le chauffeur du véhicule personnel se trouvait seul à bord, il s’en sort avec des blessures. Il est cependant accusé, par les témoins de la scène, d’être à l’origine de cet accident. “Je constate vraiment que c’est la personnelle qui a violé le côté des motos taximen. Vu le choc, il évitait les tous.
Ils se sont fait percuter par ce personnel, qui a laissé son côté parce qu’il fuyait les nids de poule qui sont sur le chemin. Il les a traînés à une distance plus que phénoménale, je dirais même à plus de 30 mètres”.
Un autre accident de trop, qui remet ainsi au goût du jour le sempiternel problème d’incivisme des usagers de la voie publique, mais pas que. L’état du réseau routier sur la nationale numéro 5 a plusieurs fois été pointé, comme la cause de nombreux accidents mortels.
À Kékem dans le département du Haut-Nkam, le 11 février dernier, trois élèves ont perdu la vie alors qu’ils revenaient de la Place des Fêtes, la victime était élève au lycée technique de Fonkouakem. Au retour du défilé, ils étaient à bord d’une moto qui est allée percuter un véhicule au lieu dit 44, informe Dieudonné Kameni maire de la commune de Kékem. Les adolescents, ainsi que le conducteur de moto, sont morts sur le champ. Les corps ont été acheminés à la morgue de Melong, département du Moungo.
Des états statistiques de la gendarmerie nationale révèlent qu’en 2020, 1697 accidents routiers ont été enregistrés pour 633 morts ; contre 2107 cas d’accidents en 2021 et 963 disparus la même année.