A sa première tournée de prise de contact, NOUHOU Bello est confronté au mauvais état de la route, la fermeture de la frontière et à l’abandon de certains services publics.
«Qu’avons-nous fait pour mériter ce calvaire? A chaque consultation électorale, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour le RDPC, >> s’est indigné sa majesté Olivier Robert IPOUAH, maire de Campo, égrainant le chapelet des souffrances de ses populations devant le nouveau préfet.
Trente kilomètres seulement séparent Campo du Port Autonome de Kribi. Mais un parcours de tous les difficultés qui peut vous prendre deux à trois heures de temps et endommager considérablement votre véhicule. Pendant la période pluvieuse, la route est pratiquement coupée, et chacun se bat comme il peut pour rallier Kribi.
Même si quelques produits Equato Guinéens sont visibles dans le marché de Campo, il ne reste pas moins vrai que la frontière est officiellement fermée. Les Equato Guinéens n’entrent plus en masse une ou deux fois par semaine, pour se ravitailler au Cameroun, comme d’habitude.
Ceci ralenti gravement la petite économie locale, et jette en chômage plusieurs jeunes qui s’étaient déjà constitués une petite stabilité familiale.