Ils ont été recrutés pour l’entretien du stade de Japoma durant la dernière Coupe d’Afrique des Nations que le Cameroun a abrité, du 9 janvier au 6 février 2022.
Ils ont travaillé dans des conditions extrêmement difficiles. Pourtant plusieurs semaines après la fin de la compétition, ces jeunes n’ont toujours pas été payés. Ils n’ont pas eu droit à la dotation spéciale offerte à d’autres jeunes qui comme eux étaient volontaires durant cette compétition.
Pour faire entendre leur voix et être rétabli dans leurs droits, ils font le pieds de grue chaque jour au stade de Japoma à Douala.
Incriminé dans cette affaire, le coordonnateur général dudit stade se dédouane en prétendant que c’est une entreprise prestataire qui avait recruté ces jeunes afin de compléter son effectif. Rien à voir selon lui avec les responsables du stade. Pourtant les grévistes de leur côté réfutent ces allégations indiquant n’avoir pas été recrutés par une quelconque entreprise.
Allant plus loin, ils déclarent que c’est le manageur général du stade qui leur a donné le jour de la dernière rencontre dans la ville de Douala, ce qu’il avait appelé les frais de transport, variant de dix à trente mille Fcfa.
Et à la question de savoir quand est-ce qu’ils allaient être payés, il leur avait lancé plus tard. Comment comprendre donc ce revirement de situation des semaines après la fin de la compétition ? Ces jeunes disent être déterminés à avoir gain de cause. Ils comptent dans les prochains jours converger vers les services du gouverneur du littoral.