C’est l’une des décisions des travaux de la COP 26 en cours à Glasgow en Ecosse sur les changements climatiques. « Notre sous région devrait bénéficier des appuis équitables ; au moins, 30% des fonds alloués à la lutte contre les changements climatiques, au regard du rôle joué par les forêts d’Afrique Centrale dans la régulation climatique mondiale ». Cette réclamation, le ministre camerounais des forêts et de la faune, Président en exercice du conseil des ministres des forêts d’Afrique centrale, la porte depuis le congrès UICN à Marseille, jusqu’à ce moment aux travaux de la COP 26, en passant par le symposium sur les forêts tropicales en Allemagne, et l’initiative de Paris pour la préservation des forêts d’Afrique Centrale.Le ministre Jules Doret NDONGO, présentant chaque fois les efforts de la COMIFAC (Commission des Forêts d’Afrique Centrale), pour la protection du climat en vue du bien être de la population mondiale, s’est offusqué de ce que 1% seulement des fonds affectés à cette cause revient à l’Afrique Centrale.Pourtant, les forêts d’Afrique Centrale, c’est 300 millions d’hectares et dont une réserve de carbone d’importance mondiale, évaluée à 6 millions d’émissions.Pour les africains et les organisations non gouvernementales présents à ces travaux, le principe du pollueur payeur devrait être remis à table, pour un développement durable.