Le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, Dr Manaouda Malachie, a joué un rôle actif lors de la table ronde sur le financement de la lutte contre le paludisme, organisée dans le cadre de la conférence ministérielle sur le paludisme qui s’est tenue à Yaoundé. La discussion s’est centrée sur les défis et les opportunités liés à la sécurisation et au déploiement efficace des ressources.
Dr Malachie a activement participé à la table ronde axée sur les “opportunités et défis dans la sécurisation et le déploiement effectif des financements pour le paludisme” lors de la Conférence ministérielle sur le paludisme de Yaoundé.

“Sous la direction du président Paul BIYA, le Cameroun est fermement engagé dans la lutte contre le paludisme […] C’est donc une priorité nationale en termes de politiques publiques et de financements mobilisés par le gouvernement et ses partenaires à cet effet”, a déclaré le ministre de la Santé publique lors de son discours à ladite table ronde. Il a souligné que cet engagement seul ne suffit pas à relever les défis entravant la réalisation des résultats attendus. Ces défis incluent le manque de priorisation de la santé dans les stratégies nationales, l’absence de rationalisation des interventions par différents acteurs souvent en train de mener les mêmes actions sur le terrain, et les conflits mondiaux amenant les décideurs à reléguer la santé au second plan.
Pour obtenir des financements adéquats pour la lutte contre le paludisme, le Dr MANAOUDA Malachie a proposé une meilleure planification des interventions et la détermination des domaines d’action spécifiques, ainsi que la vulgarisation des résultats obtenus et de leur impact sur l’économie du pays.
Au cours du même exercice, les homologues du ministre de la Santé du Soudan, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo et du Mali, après avoir présenté les actions entreprises dans leurs pays respectifs, ont souligné la nécessité de plaider auprès des décideurs pour donner la priorité à la lutte contre le paludisme. Ils ont insisté sur l’importance d’investir dans la recherche pour mieux orienter les ressources et les interventions en fonction de l’épidémiologie locale. De plus, ils ont souligné la nécessité d’investir davantage dans la promotion de la santé et la prévention plutôt que de se concentrer uniquement sur la lutte contre la maladie.
C’est grâce à la combinaison de toutes ces actions que l’Afrique peut espérer éliminer le paludisme et protéger ses populations.